Bonjour,
C’est avec honneur, grand respect et beaucoup d’émotions que je m’adresse à vous, au nom des anciens tangos.
Quelques semaines après le décès de son épouse Yvette, fille d’un Tango emblématique : Etienne Dufour, André Blondeau s’en est allé la rejoindre.
Joueur glorieux, entraineur charismatique, André Blondeau a eu une grande partie de sa vie marquée par le rugby chalonnais et son cher maillot tango.
Brillant trois-quarts aile, notamment avec l’équipe de 1963 où le RC Chalon, qualifié in extrémis, battait Agen, (numéro un des clubs français) en16ième de finale. Le RCC était alors huitième club français.
Fidèle au club en 1970, (année difficile où Paul Lechalier succéda à Louis Brailly à la présidence), André devint entraineur de l’équipe fanion. Il fut le metteur en scène d’une équipe composée de jeunes talents et d’anciens chevronnés, équipe vaillante où l’abnégation de tout un groupe permit entres autres, l’éclosion de Christian Badin jouant aux cotés de l’expérimenté Jean Léger… pour ne citer qu’eux.
Plus récemment, à l’inauguration de la tribune Michel Vannier du stade Léo-Lagrange à Chalon, où André était présent, l’international François Moncla prit la parole, et évoqua un match contre Chalon… Il rappela qu’André avait marqué un essai de 80 mètres avec le doigt cassé… et Moncla de s’émerveiller de cet essai, en s’écriant : « Le chevelu ! … Le chevelu ! »
Enfin, j’évoquerai simplement, pour l’avoir également connu professionnellement le commerçant jovial et apprécié de la rue de Strasbourg. Avec son large sourire et toujours un bon mot, nombre d’entre-nous se souviennent de la maison Tournier-Blondeau sur l’île Saint Laurent.
Le destin a voulu que cette semaine André nous quitte en même temps que son co-équipier Jacques Isaïe (dit le Gabelou) et en même temps que le demi de mêlée Tony Maîtrejean qu’André avait entraîner lors de la mémorable saison 1970-1971.
… Nous pensons à eux…
Plus précisément aujourd’hui, les anciens Tango adressent à Anne, Stéphane et toute la famille leurs meilleurs souvenirs et condoléances émues.
Merci.
